Sur une immense falaise, des maisons médiévales et des sanctuaires sont accrochées au roc. Les vieux logis, les tours et les oratoires tombent de la falaise escarpée dominant de 150 m le canyon de l'Alzou. C'est un site troglodytiques défiant les lois de l'équilibre où l'on a une impression de fusion entre la roche et l'architecture.
A rocamadour, on sait qu'il va falloir soit grimper !!! Soit on se gare en bas et on grimpe au village par la porte du Figuier ou soit on se gare au parking du château, descendre par le chemin de croix qui aboutit au parvis mais il faudra aussi remonter pour retourner au parking. Au chateau, depuis la terrasse, on a une vue plogeante sur la cité. La solution du parking au pied du château me semble la bonne solution pour éviter de se prendre la tête en faisant la queue pour trouver une place... Pour remonter, on peut utiliser l'ascenseur pour 2.60€ ou remonter à pied le chemin de croix.
Du bas, c'est par la porte du Figuier du 13e, que l'on pénètre dans la rue principale du village. On grimpe 223 marches du grand escalier. Cinq paliers conduisent a une plateforme où s'élèvent les habitations des chanoines converties en magasins.
La Rue de la mercerie est une ancienne rue marchande bordée de jardins en terrasse.
A droite la maison de la Pommette, ancienne boutique à arcade du 11e, plus à gauche une maison romane médiévale.
La maison de la Louve à colombage est la mieux conservée.
L'hôtel de ville est installé dans une maison du 15e appelé la couronnerie.
La porte du fort, percée sous le mur d'enceinte du palais des évêques permet d'accéder à l'enceinte sacrée.
Le parvis des églises également appelé place St. Amadoué est un espace restreint autour duquel s'élève sept sanctuaires.
En face de l'escalier la basilique St. Sauveur du 11-13e, appuie ses deux nefs sur la paroi de la falaise. La mezzanine en bois a été ajoutée au siècle dernier pour pallier à la petitesse de la basilique. Au dessus Christ en bois polychrome du 16e.
En dessous l'église St. Amadour du 12e qui s'étend sous les deux travées sud de la basilique.
A gauche de l'escalier, la chapelle Notre Dame. Du parvis, un escalier de 25 marches permet d'y accéder. Écrasée en 1476 par la chute d'un rocher, elle fut reconstruite en gothique flamboyant, saccagée pendant les guerres de religion et sous la révolution, agrandie au 19e. A droite du portail, vestiges de peintures murales. Dans la pénombre, on découvre sur l'autel la vierge noire portant sur son genou l'enfant Jésus au visage adulte datant du 12e. Suspendue à la voûte, une très vieille cloche du 9e. En sortant de la chapelle, une grosse épée de fer fichée dans la paroi rocheuse.
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