San Frediano
Cette église romane du 12e est une des plus grandes édifiées de la ville. La façade est surmontée d’une mosaïque du 13e de style byzantin. Un campanile à créneaux domine l’édifice.
Piazza Dell’Anfiteatro
Cette place oblongue, qui doit sa forme aux maisons qui l'entourent, occupe l'emplacement d'un amphithéâtre construit par les Romains au 2e s. ; tombé en ruine lors des invasions barbares, celui-ci fournit une grande partie des matériaux utilisés au Moyen Âge dans la reconstruction des églises de la ville, en particulier le marbre des façades ; il fut ensuite recouvert d'habitations. C'est en 1830 que fut percée, à l'intérieur de ce quartier médiéval, la place que l'on voit aujourd'hui.
la piazza San Pietro
Elle est petite et irrégulière entourée de façade du 16e. Elle est dominée par le clocher bicolore de l’église romane San Pietro Somaldi du 12e
Casa-torre Guinigi
La maison de la puissante famille des Guinigi, avec ses fenêtres gothiques à doubles, triples ou quadruples baies, est surmontée par une puissante tour de briques rouges de 41m du 14e
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La rue Via Fillungo commerçante, bordée de nombreuses bijouteries et de cafés parcourt transversalement la vieille ville jusqu'aux abords de la place de l'Amphithéâtre.
Plus loin, s'élève la tour communale des heures du 13e : torre delle Ore (4€). Il faut gravir plus de 200 marches pour y admirer le panorama sur l'harmonie des toits de la ville et la double ceinture - de remparts et de verdure - qui isole la cité.
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San Michele in foro
Construite du 12e au 14e, elle domine la place avec sa blancheur. Elle posède des arcatures aveugles et des galerie à colonnettes. Sa façade de 5 étages d'une hauteur exceptionnelle est un exemple de style roman pisan. Elle est décorée avec des scènes de chasse et surmonté d’un St Michel encadré de deux anges terrassant le dragon.
L'intérieur, roman, contraste avec l’extérieur par sa simplicité. On trouve une Madone en terre cuite vernissée blanche et un crucifix peint, suspendu devant le Chœur
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LUCCA
Elle a des origines romaines (son amphithéâtre) et a parfaitement conservé sa structure médiévale : murailles et bastions, ruelles, palais. Elle compte plus d'une centaine de palais, témoins de la richesse de la ville à la Renaissance.Dans les rues du vieux Lucca cohabitent les styles gothiques et renaissances avec leurs palais, leurs tours seigneuriales, leurs vieilles boutiques, les balcons en fer forgés… Nous avons aimé cette jolie ville calme comparée à Pise...
Ses remparts, érigés au 16e siècle, ont ensuite été aménagés pour faire des balades à pied ou à vélo. Ces fortifications, d’une douzaine de mètres en hauteur et de 30 m de large à la base se composent de onze bastions, reliés par des courtines d'une largeur de 30 m à la base, et percés de quatre portes.
Duomo di San Martino (3€) est ouvert de 9h30 à 18h, le dimanche ouvert de 9h à 10h et de 11h45 à 18h
Edifié à partir du 11e, cette cathédrale fut à peu près entièrement refaite au 13e pour l’extérieur et aux 14e-15e pour l’intérieur. Elle présente une façade en marbre vert et blanc, de style roman pisan. Même si elle est asymétrique avec le campanile, elle parait équilibrée. Sa partie supérieure a trois étages de galerie à colonnettes. Le campanile date du 13e.
À l'intérieur, gothique, on peut voir le pavement de marbre polychrome, le tempietto abritant le Grand Voult, copie de la statue miraculeuse du grand Christ en bois noirci par le temps. On trouve aussi le tombeau d'Ilaria del Carretto, fiancée de Paolo Guinigi, morte en 1405.
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Sur les quais de l'Arno
On trouve différents palais dont le Palazzo Blu du 14e avec une façade bleue ainsi que l'église Santa Maria della Spina. Édifiée au niveau du fleuve, elle fut remontée pièce à pièce à son emplacement actuel en 1871.
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-La piazza dei Cavaleiri
Cette place située au coeur du Pise médiéval fut transformée par Cosme Ier Médicis qui y fit élever les édifices destinés à l'ordre des Chevaliers de Saint-Étienne. Fondé en 1562, cet ordre sacré et militaire, était chargé de mener la lutte contre les pirates musulmans qui infestaient la Méditerranée.
On y trouve le Palais dei Cavaleiri du 16e entièrement décoré de sgraffite de Vasari et son double escalier à balustre. Aux étages supérieurs, une frise de niches abrite les bustes des six Médicis qui furent grands ducs de Toscane et leur écusson aux six boules se retrouvent en plusieurs endroits. Depuis l'époque napoléonienne, le palais abrite une université.
Devant se trouve une fontaine ornée de la statue du 1e Medicis.
En face, le Palazzo dell’Orologio édifié à partir de deux anciennes tours médiévales complètement englobées dans la nouvelle construction, reliées par un haut passage vouté. Le bâtiment est légèrement incurvé avec une loggia. L’une des tours fut une prison.
L’église Santo Stefano dei Cavaleiri a été édifié en 1565 par Vasari avec une façade de marbre blanc, vert et rose.
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-Camposanto : ouvert de 8h00 à 20h de juin à août
Sa construction fut entreprise en 1277, puis fut achevée au 15e. Ce cimetière monumental se présente comme un vaste cloitre avec des fenêtres gothiques à 4 baies très légères. Les galeries sont pavées de 600 pierres tombales. Les murs des galeries étaient couverts de fresques du 14e mais un tir d’artillerie en 1944 endommageât la plupart d’entre elles. On a pu sauver certaines d’entre elles attribuées à Buffalmacco.
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-Battisto : ouvert de 8h00 à 20h de juin à août
Élevé sur une période de plus de deux siècles de 1153 au 14e, ce bâtiment circulaire mêle aux éléments romans pour la base et des influences du gothique pour les étages. À l'intérieur, l’acoustique est très dépouillé, peu de fioritures, 2 étages à arcade seulement, une alternance de bandes claires et sombres. Il faut monter au 1e étage pour voir la belle cuve baptismale octogonale réalisée en 1246, et une chaire sculptée en 1260 de Nicola Pisano.
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-Duomo (gratuit) : ouvert de 10h à 20h d’avril à septembre
Elle a été commencée en 1063 et achevé au 18e. Elle a une forme de croix latine. Massif, le Dôme paraît cependant plein de légèreté grâce aux décorations d'arcatures, de galeries et de fenêtres. La façade est décorée de fins motifs géométriques en marqueterie de mosaïque de marbres et de terres émaillés polychrome. La porte de Saint-Rainier (côté tour) avec des vantaux romans de bronze du 12e, ouvrent sur un intérieur imposant.
L’intérieur présente 68 colonnes et moins d’unité qu’à l’extérieur. Il y voit une alternance des bandes claires et sombres de la partie hautes de l’édifice qui est étouffé par le plafond à caissons en bois doré. On y trouve aussi une chaire réalisée par Pisano. Dans le transept droit, se trouve le sarcophage du roi Henri VIII tandis qu’au centre est présente une Vierge en gloire. Le Christ pantocrator à la voute de l’abside est une mosaïque du 14e. Le crucifix sur le maitre-autel est l’œuvre de Jean Bologne.
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-Tour penchée :
Pisano entreprend sa construction en 1173. L’affaissement du terrain (fait de 7 m de boue, de sable et d’argile) commença après l’élévation du 3e étage qui s’acheva en 1370. D’ailleurs à partir du 4e, les étages sont d’une circonférence inférieure à la base. Exemple abouti de l'art roman pisan, elle est ceinte de six étages de galeries qui semblent se dérouler en une spirale. L’accès au clocheton et au sommet de la tour est difficile avec ses 293 marches et surtout par le fait qu'on sent bien à l'intérieur qu'elle penche lorsqu'on fait son ascension (on se tient au mur). Le panorama n'a rien d'exceptionnel et nous avons trouvé l'entrée trop chère par rapport à ce qu'il y a à voir au niveau de paysage.
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PISA
La piazza dei Miracoli : Appelée aussi le « champ des Miracles », cette célèbre place constitue l'écrin d'un ensemble de monuments romans exceptionnels. 4 monuments remarquables composent cet ensemble. Bordé par une mince enceinte de briques rouge crénelée, ce vaste champ clos abrite le baptistère, le duomo et son fameux campanile, la tour penchée. En toile de fond, le Camposanto (cimetière) déploie une longue série d'arcatures aveugles. Si la tour est incontournable et mérite d'être vue au moins une fois dans sa vie, on frôle vite l'overdose par le monde.
J'ai aimé la voir au coucher du soleil et à 8h où c'est très agréable avant l'arrivée massive des touristes qui prennent tous la même pose en faisant semblent de la redresser. Le must est la pose très naturelle en grand écart devant !!! Ils marchent sur les pelouses alors que c'est interdit... Bref, tout ce que j'adore
Pour éviter de faire la queue, mieux vaut réserver par internet. www.opapisa.it.
Cela nous a permis d'imprimer nos billets à l'avance et de voir le baptistère et le composanto seuls car le bureau de vente n'était pas encore ouvert
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