Siq al-Barid ou Little Petra
Il faut emprunter la route au nord du Movenpick et suivre les panneaux marqué beda ou al-Beidha. Il faut continuer sur une dizaine de kms une route en montagnes russes jusqu’au parking. L'entrée est gratuite. De jeunes guides se proposent de vous y amener mais pour une simple balade au cœur du site, ce n’est pas nécessaire. Le siq est un étroit défilé, long de 500 m qui se termine presque en cul-de-sac mais c'est moins impressionnant que Pétra. Little Petra tenait lieu de caravansérail. Arrivée au fond du siq, juste après une enfilade de marches difficiles, il faut faire demi-tour. Mieux vaut aller voir Siq al Barid avant Petra et si on a le temps
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Le Monastère
Derrière le musée, niché très haut dans les collines, le monastère appelé Al-Deir a été construit au 3e siècle av JC. Un sentier part du musée vers le monastère. Le chemin compte plus de 800 marches taillées dans la falaise. Les escaliers commencent dans une sorte de canyon. Les formations rocheuses tarabiscotées jalonnent le parcours.
Le monastère est un édifice imposant de 45 m de haut et de 50 m de large, taillé dans le gré jaune de la montagne. Il rappelle le Trésor sur le plan architectural, même s’il est plus imposant, c’était à l ‘origine une tombe nabatéenne. Son nom lui vient des croix gravées sur les murs intérieurs laissant penser qu’elle servait d’église à l’époque byzantine. La cour était jadis entourée d’une colonnade.
Derrière la grotte-café, un petit sentier mène en 10 mns à un belvédère naturel où la vue sur le wadi araba est splendide. A droite au bout d’un autre chemin, un panorama encore plus grandiose sur des montagnes (une noire, une jaune et une verte) et au loin, le désert.
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Le haut lieu du Djebel al-Khubtha
A partir des tombes royales, il faut monter tout de suite à droite après le tombeau à étages (tombeau-palais). Un chemin mène au haut lieu en 30 mns de grimpette assez raide mais les escaliers sont bien aménagés. Une fois sur les hauteurs, encore 30 mns pour redescendre tout droit par le petit wadi et longer la falaise. On atteint le trésor en surplomb, tout en bas.
Retour par le même chemin.
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Le Haut lieu des sacrifices
Pour rejoindre le haut lieu des sacrifices, il faut repérer les escaliers situés entre la boutique why not et le théâtre. Les marches, très escarpées sont bien entretenues. Il faut environ 45 mns de marche à travers les failles et les méandres de la montagne pour atteindre les obélisques.
Les deux obélisques signalent l’entrée du site. Hautes de plus de 6 m, ces structures remarquables ont été sculptées à même la niche et non érigées contre elle. On rejoint le secteur de l’autel. L’itinéraire est tres en pente mais à couvert, de sorte qu’on peut l’emprunter sans craindre les accès de vertige. Le secteur de l’autel comprend un grand triclinium rectangulaire où ceux qui célébraient les sacrifices partageaient le même souper. Au centre du haut lieu des sacrifices, l’énorme bloc de pierre précédé de trois marches est un motab où l’on entreposait les statues des dieux que l’on avait transportées en procession. L’autel circulaire, auquel on accède par trois autres marches est juste à coté. Les bassins en pierres situés à proximité servaient aux ablutions et aux rituels de purification. Il faut emprunter les escaliers sur la droite pour monter tout en haut : on accède à un promontoire. On a alors un splendide panorama.
Pour redescendre sur la ville basse, il ne faut pas passer entre les cairns, mais revenir sur ses pas ; on repasse devant le petit café et on continue tout droit en laissant les obélisques sur sa gauche. Sur le chemin du retour, plusieurs monuments sont intéressants. Tous d’abord après ½ h de marche, un grand lion sculpté sur la paroi d’une ancienne fontaine (à gauche des escaliers dans la descente). Puis on descend des marches dominant le Wadi Farasa. En bas des escaliers, la tombe du jardin, le mausolée du soldat décoré de haut-relief ; en face, un triclinium multicolore. Le tombeau renaissance est encadré de grottes et de tombeaux. Il faut prendre le chemin à gauche (pas tres visibles) pour ne pas se retrouver au sommet d’une falaise : on a une belle vue sur la ville basse mais aucun escalier pour redescendre ! Il faut prendre à gauche quand se présentent des embranchements. Cela mène au qasr el-Bint. En reprenant à droite sur le chemin principal (cardo maximus), on parvient au théâtre.
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Le centre de la cité de Pétra
En continuant à descendre la colline au départ du theatre on arrive à la voie à colonnades qui marque le centre de la cité de Pétra. Elle fut construite vers l’an 106. Des colonnes de grès couvertes de marbres bordaient à l’origine la chaussée carrossable large de 6 m.
Le Grand temple a été bâti au 1e siècle av JC, mais a été endommagé par un tremblement de terre peu de temps après sa construction. Il fut ensuite utilisé sous différentes formes. Un propylée (entrée monumentale) précédait la 1e volée de marche en haut de laquelle s’étendait le temenos inférieur (cour sacrée) flanqué d’une triple colonnade. Le niveau supérieur renfermait l’enceinte sacrée du temple avec, à l’entrée, 4 colonnes monumentale plaquées de marbre. On peut encore voir le theatron placé au centre. Le temple mesurait à l’origine 18 m de hauteur et son enceinte 40 x 28 m.
Qasr al-Bint était un temple initialement dédié aux dieux nabatéens. Haut de 23 m, il comprenait initialement un escalier de marbre, d’imposantes colonnes à chapiteaux corinthiens et une plate-forme pour les pratiques cultuelles. Des tucs peints dont quelques traces subsistent, composaient le décor intérieur et extérieur. Au centre, l’adyton recelait l’image des divinités.
Il faut emprunter les escaliers derrière le qasr el-Bint pour arriver au Petra Cave Museum. C'est un petit musée niché dans la falaise. Rien de transcendant sauf les murs irisés. De la terrasse, on a une belle vue d’ensemble.
Le Temple aux lions ailés doit son nom aux félins sculptés qui couronnaient les chapiteaux de ses colonnes. Edifié vers 27, il était probablement dédié à la déesse de la fertilité. Ce sanctuaire organisé autour d’une plate-forme centrale, comportait une entrée à colonnades, avec des arches et des portiques, qui allaient jusqu’au wadi et l’enjambaient.
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Théâtre
La partie occupée par les gradins pouvait contenir jusqu’à 3.000 spectateurs. Contrairement à l’orchestre, également creusé dans le rocher, la scène (aujourd’hui très endommagée) était un ouvrage de maçonnerie, sur trois niveaux, orné de niches avec des fresques et des colonnes recouverte de marbre. Peu après leur arrivée en 106, les romains agrandirent le théâtre dont la capacité passa alors à 8.500 places. Le théâtre fut gravement endommagé par le tremblement de terre de 363. Les gradins du théâtre offre une vue imprenable.
Tombes royales
En contrebas du théâtre, le lit du wadi s’élargit. Dans les falaises de sa façade ouest sont nichées des tombes royales. On accède aux tombes grâce à plusieurs escaliers qui partent du fond de la vallée, près du théâtre. Le plus caractéristique est le tombeau à l’urne reconnaissable à l’urne monumentale qui coiffe son fronton. Vers le sommet de l’édifice, on distingue trois cavités inaccessibles sculptées entre les piliers. Il s’agit de tombes. Le tombeau de la soie voisin est remarquable pour la roche de sa façade, veinée de rose et blanc et de jaune. A coté, le tombeau corinthien, assez usé dont l’étage supérieur est une réplique du Khazneh. Le tombeau-palais est une imitation sur trois étages d’un palais romain qui possède une façade très travaillée. Avec ses 46m de haut, elle représente la plus grande façade de Pétra avec le monastère. Les deux entrées centrales sont surmontées par un fronton triangulaire, les portes latérales par un fronton en arc de cercle. Les 18 colonnes de 2e niveau constituent l’élément visuel le plus caractéristique.
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Rue des façades
En partant du Trésor, le passage s’élargit pour devenir ce que l’on appelle le Siq extérieur. Plus d’une quarantaine de tombes et d’habitions sont appelés rue des façades. Deux tombes méritent particulièrement d'être vues.
La n°67 : la chambre funéraire occupe l’étage supérieur. L’entrée basse indique combien le niveau du sol s’est élevé au fil des siècles.
La N°70 a la particularité d’être détachée de la paroi rocheuse et ressemble à une forteresse miniature. Le tombeau d’Aneishu est l’un des monuments les mieux conservés de cette partie de la ville.
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Trésor (Khazneh)
Construit dans un espace restreint et protégé, al-Khazneh n’a pas souffert des ravages causés par les éléments. Ce tombeau de 43 m de hauteur et 30 m de largeur fut sculpté entre 100 av JC et 200. Au 1e niveau, 6 colonnes à chapiteaux corinthiens soutiennent un fronton triangulaire absorbant une tête de Gorgone. Les personnages sculptés au niveau inférieur représentaient les fils de Zeus tandis que dans la partie supérieure, les renfoncements qui encadrent la rotonde renferment deux Victoires ailées. Deux aigles abimés par l’érosion trônent tout en haut de l’édifice. Quant à l’intérieur du monument, il se résume à une salle carrée sans décoration.
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En toute saison, des chaussures solides, l’écran solaire et de l’eau sont indispensables.
La billetterie se situe dans le centre des visiteurs à Wadi Musa à partir de 6h. On ne vend plus de billet à partir de 17h mais les visiteurs peuvent rester jusqu’au coucher du soleil. Le droit d’entrée va sérieusement augmenter à partir du 1e novembre puisqu'on passe de 38 pour deux jours à 55 ! Les tarifs s’élèveront à 50 / 55 / 60 JD pour 1 / 2 / 3 jours payables uniquement en devises jordaniennes. L'entrée est gratuite pour les moins de 15 ans. L’entrée du site se trouve au niveau du Crowne Plazza Guesthouse
Quelques distances
Siq – Trésor (Khazneh) : 20mns. Mieux vaut y aller avant 8h où des circuits organisés arrivent
Trésor (Khazneh) – Tombes : 40mns
Trésor (Khazneh) - Haut-lieu des sacrifices : 45mns jusqu’aux obélisques. La vue est superbe depuis ce haut plateau
Trésor (Khazneh) – Musée : 30mns
Musée - Monastère : 40mns. Mieux vaut y aller en fin d’après midi pour la lumière
Siq
Le chemin descend en serpentant vers le Siq, défilé rocheux spectaculaire taillé dans des falaises de grés, qui conduit à la cité ancienne de Pétra. Avec ses parois de 200m, ce n’est pas un canyon mais un bloc qui a été fissuré par l’action des forces tectoniques. Le chemin s’ouvre sur la lumière du soleil pour dévoiler une tombe carrée, à coté d’un figuier. Un peu plus loin, sur la paroi de gauche, apparaît une sculpture très érodée représentant un chameau et un caravanier. La voie d’eau passe juste derrière. Au –delà les parois semblent presque se rejoindre au sommet, obstruant la lumière et absorbant les sons. On s’apprête alors à découvrir le Trésor.
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Petra
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