Nous quittons Mto Wa Mbu, en direction du lac Latron. Nous nous rendons dans un village traditionnel Maissaï "Baraka" qui signifie bonne chance où ils conservent le même mode de vie depuis des siècles.
 
Les massaï ont leur propre langue le Maa mais parlent aussi le Swahili et parfois l'anglais car les enfants vont à l'école. Nous avons trouvé que c'était une tribu très agréable et curieuse, ils sont très souriants également. L'usage du drone a été un moment de curiosité et de joie. Nous avons pu visiter leur habitat et nous ont offert un spectacle de bienvenu. Les femmes n'a mis une parure (très lourde) et nous avons dansé ensemble.
 
La société massaï est patriarcale et fortement décentralisée. Les garçons massaï changent de statut au cours de leur vie, et la circoncision marque la première étape. Ils deviennent ensuite de jeunes guerriers, des guerriers adultes, de jeunes aînés et des aînés. Chaque étape se traduit par des droits, des responsabilités et des vêtements spécifiques. Ainsi, les jeunes aînés sont censés se marier et s’installer entre 30 et 40 ans. Les aînés ont la responsabilité de prendre des décisions modérées et sages pour la communauté. Le groupe le plus important est celui des guerriers fraîchement initiés, les moran, chargés de défendre les troupeaux.
 
Les femmes massaï ont un rôle subalterne et n’ont pas droit à l’héritage. La polygamie est très répandue et les mariages sont arrangés par les aînés, sans consulter la future épouse ni sa mère. La plupart des femmes sont beaucoup plus jeunes que leur mari lors du mariage et se retrouvent souvent veuves ; le remariage est rare.
 
Leur culture est centrée sur l’élevage des bovins, qui leur fournissent les produits de base – lait, sang et viande pour l’alimentation, peau et cuir pour les vêtements –, bien que les moutons et les chèvres tiennent une part importante dans leur alimentation. La terre, les bovins et tous les éléments qui s’y rattachent sont considérés comme sacrés.
 
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La route isolée vers le lac Natron offre un paysage d’une grande beauté et donne un sentiment d’espace. Elle suit l’escarpement de la vallée du Rift à travers des plaines massaï infinies. On croise des masaïs avec leur bétail et de nombreux enfants bergers.
 
Nous nous installons dans un campement Massaï à côté de la Cascade Engare Sero. La nuit a été difficile, je ne suis pas encore remise des vomissements et de la fièvre. Il fait très chaud ici.
Nous prenons neanmoins la direction du Lac pour une randonnée en compagnie de notre guide Massaï Daniel. Environ trois millions de flamants roses se rassemblent au lac de juin à novembre. Le Lac se situe dans un environnement quasi lunaire, au pied du Mont Lengai, un volcan encore actif, qui est la montagne sacrée des Massai. Après avoir longé le lac, puis traversons la plaine en direction du village de Daniel.
 
Il nous emmènera aussi faire une baignade à la cascade où la température de l'eau est très agréable. Daniel est très attentif tout le long du trajet. il faut traverser plusieurs fois la rivière et escalader des rochers mais à l'arrivée, quel délice !
 
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Le lac Natron
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