Quelle est la meilleure période ?
La meilleure saison pour visiter la Jordanie est sans doute l'automne. Le temps y est doux à peu près partout.
Le printemps est agréable aussi, bien que les orages soient plus nombreux, surtout sur les plateaux, et le paysage est plus verdoyant qu'en automne. Mais en avril, les grands sites comme Pétra frisent souvent l'overdose de touristes, et les prix grimpent en flèche.
À l'ouest d'Amman, sur les reliefs, les hivers sont froids et secs, et la neige n'est pas rare. Sur les bords de la mer Rouge ou de la mer Morte, au contraire, les hivers sont doux (autour de 20-25 °C).
Le soleil se lève et se couche plus tôt qu'en Europe (vers 17h en automne et 16 h en hiver). Les horaires des sites étant souvent calqués sur ceux du soleil, il faut organiser sa journée en fonction, et démarrer sa journée assez tôt de novembre à fin février.
Formalités
Visa obligatoire pour les ressortissants de l'Union européenne, les Suisses et les Canadiens.
On peut se le procurer en arrivant en Jordanie, à l'aéroport ou aux postes frontière. Il coûte 10 JD, quelle que soit la nationalité (entrée unique et payable seulement en dinar jordanien) ; il permet de séjourner un mois sur place ; les formalités sont immédiatement accomplies juste avant la douane. Des changeurs de monnaie se trouvent à côté des comptoirs. Après avoir obtenu un visa, il n’est pas nécessaire de faire la queue à l’immigration : il suffit de montrer le tampon à un employé qui fera signe de passer.
Monnaie
La monnaie est le dinar jordanien (JD). Il est divisé en 100 piastres. À côté du chiffre en arabe, on peut lire en lettres la traduction en anglais.
On ne peut pas acheter de dinars en dehors de la Jordanie. Mais toutes les banques sur place acceptent les euros, de préférence des grosses coupures (commission sur les petites coupures). Il faut faire le change à l'arrivée, car aucune monnaie étrangère n'est acceptée dans les commerces.
En quittant le pays, on peut changer les dinars contre une autre devise, à condition de présenter les reçus prouvant que l'on a bien changé nos devises en dinars dans une banque jordanienne.
Cuisine
- L'aliment de base est le pain arabe (khobz, ou pita), en général excellent, surtout s'il est chaud. Il est toujours rond, sous forme de galette, mais on trouve plusieurs tailles et plusieurs parfums.
- Le mezze : ce sont des entrées froides ou chaudes, d'origine libanaise, présentées dans différentes coupelles : houmous (purée de pois chiches à l'huile d'olive), taboulé, foul (fèves à l'ail, assaisonnées d'huile et citron), baba ghanouge (caviar d'aubergines), et encore labneh (sorte de crème épaisse), kubé (boulette de viande au blé concassé), etc.
- Les falafels, croquettes de pois chiches légèrement épicées puis frites, généralement servies dans du pain, avec différentes salades.
- Les viandes : mouton (ou agneau) ou poulet. On le sert la plupart du temps sous forme de brochettes : les fameux chich kebabs. Quant au poulet, il est servi grillé par moitiés (mais petites) ou en brochettes (chich taouk). On trouve parfois du bœuf. Pas de porc, bien sûr.
- Les légumes verts sont assez rares. La garniture la plus courante est le riz, mais les frites (French fries) ont conquis les restos.
- Au dessert ou plus exactement au goûter : mille et une sortes de baklawas, ces petites douceurs nappées de miel.
Quelques spécialités
- Chawarma : pain fourré au mouton (cuit à la broche) ou au poulet grillé, additionné d'oignons et de tomates et nappé d'une sauce blanche. Très populaire, c'est le sandwich local.
- Kefta : viande de mouton ou de bœuf hachée, mélangée à des oignons et du persil. On y ajoute soit des tomates et des pommes de terre, soit du tahineh (huile de sésame) avant de mettre le plat au four.
- Gallayeh : plat chaud à base de tomates, oignons, ail, poulet (ou mouton), parfois des piments.
- Maglouba : le mot signifie « à l’envers » (on vous le dira souvent à l’envers : upside down). On fait cuire le poulet dans une marmite, puis les légumes (souvent des pommes de terre) et le riz. Ensuite, on retourne le tout. La « Tatin arabe », en quelque sorte !
- Mensaf : c'est le plat de fête jordanien, hérité des Bédouins. Il se présente sous forme d'une grosse platée de riz couverte de pignons de pin, auquel on ajoute des morceaux d'agneau (ou de poulet) mijotés en ragoût, le tout arrosé d'une étonnante sauce blanchâtre (genre yaourt chaud) à base de lait de chèvre et de graisse.
- Mouloukhiyé : sorte d’épinards amers et gluants, cuisinés avec de la viande. Très bon, malgré les apparences.
- Musakhan : galette de pain recouverte de poulet et d’oignons cuits à l’huile d’olive, saupoudrée d’épices.
- Sayadiya : poisson entier servi avec du riz parsemé de pignons, accompagné d’une sauce à base d’huile d’olive et d’oignons.
- Mahshi wara-q'inab : feuilles de vigne enveloppant riz, viande hachée et épices. Se préparent surtout dans les familles avec le kusa mahshi, des courgettes farcies.
- Mujaddara : à base de lentilles, de riz et d’oignons grillés, servi avec une salede de tomates. Se mange surtout en hiver. On le trouve parfois au resto.