Florence

Autour de Santa Croce

La Piazza di Santa Croce, a conservé plusieurs de ses vieilles demeures : le palais Serristori, élevé au 15e s. ; le palais de l'Antella dont la façade est décorée de fresques, datant du début du 17e s.

La Basilique Santa Croce : ouvert de 9h30 à 17h, le dimanche de 14h à 17h

L'église franciscaine a été commencée en 1295 d'après les plans d'Arnolfo di Cambio, tandis que la façade néogothique date du 19e s.

L'intérieur immense comprend une nef dégagée et une abside éclairé de vitraux du 15e. Le sol est dallé de 276 pierres tombales et le long des murs s’alignent des tombeaux. On y trouve une chaire en marbre sculpté par da Maiano en 1476, le tombeau de Bruni créé par Rossellino et Donatello a réalisé un bas-relief de l’Annonciation en pierre rehaussé d’or.

La chapelle Baroncelli possède des fresques de Gaddi ; sur l’autel, un polyptique de l’atelier de Giotto. Dans la sacristie, une belle salle du 14e avec des fresques de Gaddi parmi lesquelles une crucifixion expose le célèbre Crucifix de Cimabue. Dans le presbytère, la chapelle Bardi et ses fresques de la vie de saint François ont exécutées par Giotto. Le chœur est couvert de fresques de Gaddi.

La Capella dei Pazzi, intégré à l’église, est une réussite de Brunelleschi qui y travailla jusqu’en 1145 : un plan carré, une coupole centrale à nervure sur pendentifs, des éléments d’architecture soulignés par le gris de la pietra serrena qui se détache du crépis blanc. Une frise de chérubins et d’agneaux ainsi que des médaillons en terre cuite de Luca Della Robbia apporte une touche vive.

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Galleria Dell’Accademia : ouvert de 8h15 à 18h50 sauf le lundi. Mieux vaut arriver à l'ouverture car c'est un musée très visité !!

L'Accademia présente un intérêt exceptionnel pour les sculptures de Michel-Ange qui s'y trouvent rassemblées : quatre des Esclaves destinés à orner le tombeau du pape Jules II à Rome, restés à l'état d'ébauche qui semblent sortir de la pierre ou encore l'une des premières créations du maître, la Pietà dite de Palestrina et, sous la coupole, le grand David, réalisé entre 1501 et 1504, alors que l'artiste n'avait que 25 ans.

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Autour de San Marco

Convento e Museo di San Marco : ouvert de 8h15 à 13h50 et le WE de 8h15 à 16h50, fermé le 1e, 3e et 5e dimanche du mois, le 2e et 4e lundi du mois

Ce couvent de dominicains construit en 1436 abrite un musée rassemblant des œuvres de Fra Angelico. Ce moine-peintre couvrit, durant une dizaine d’année les murs des cellules de scènes destinées à favoriser la méditation.

L’ancienne salle des hôtes expose des panneaux sur bois dont le jugement dernier. Dans la salle capitulaire, une crucifixion couvre le mur principal tandis qu’à gauche, une Cène de Guirlandaio décore le réfectoire.

Au 1e étage, une Annonciation du maitre domine l’escalier qui conduit au 1e étage. Les cellules se répartissent le long de trois corridors. Dans le corridor de droite s’ouvre la bibliothèque.

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Palazzo Medici-Riccardi fut commandé en 1444 par Cosme l'Ancien à Michelozzo di Bartolommeo, mais il fut surtout habité par son petit-fils, Laurent le Magnifique, et sa cour de brillants humanistes. L'allure du bâtiment ne laissait volontairement rien deviner de ses splendeurs intérieures : les admirables fresques de Benozzo Gozzoli qui ornent le plafond à caissons dorés de la chapelle des Mages et le plafond de la salle Luca Giordano.

Dans la chapelle des mages, les membres des Medicis se mêlent à d’exotiques personnages venus d’Orient sur fond de paysage peuplé d’animaux, de scène de chasse, d’arbres, de rochers et de châteaux.

La salle Luca Giodano a été aménagé au 17e ; cette galerie s’orne de stucs dorés, de panneaux sculptés et de grands miroirs peints. Mais c’est surtout la voute recouverte d’une fresque baroque d’une grande fraicheur au niveau des couleurs qui attire l’attention.

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Autour de San Lorenzo

Si la basilique Santa Maria Novella vaut un détour, ce n'est pas le cas de l'église San Lorenzo ! Commencée vers 1420 par Brunelleschi et élevée près du palais Médicis, elle servit de paroisse à cette grande famille et, pendant plus de trois siècles, de monumental sépulcre. À l'intérieur, les réalisations de Donatello, la chaire n'étaient pas visible pour cause de travaux...

Le billet est commun avec la bibliothèque et l'escalier qui y mène. Par contre, à l'accueil, ils se sont bien gardés de nous dire que la bibliothèque était fermée le samedi après midi et l'escalier dessiné par Michel Ange n'est visible qu'à des horaires restreints (en semaine de 10h à 13h)... Si nous n'avions pas eu la Firenze card, je l'aurais eu un peu mauvaise de payer mon billet plein pot pour ne rien voir !!!

Cappelle Medicee : ouvert de 8h15 à 17h, fermé le 1e, 3e et 5e lundi du mois, le 2e et 4e dimanche du mois

Elles englobent la chapelle des Princes et la Nouvelle Sacristie. Projetée sous Côme Ier mais réalisée au 17e s., la chapelle des Princes, chapelle funéraire des grands-ducs, impressionne par ses écrasantes proportions et son aspect funèbre. La chapelle est revêtue de pierres dures et de marbres précieux, ornée de blasons incrustés de corail et de nacre. La Nouvelle Sacristie, bâtie pour accueillir les tombeaux des Médicis est la première oeuvre d'architecture de Michel-Ange. Laissée inachevée par l'artiste, Vasari et Ammannati la complétèrent plus tard. Michel Ange a organisé l’espace pour y placer les célèbres tombeaux des Medicis sculptés par lui-même.

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Autour de Santa maria novella

Après avoir traversé de nouveau un pont, nous retournons sur la même rive que le Duomo. Après une visite éclair du museo Novecento qui n'a vraiment aucun interet même en étant adepte de l'art contemporain..., nous poursuivons vers La Piazza Santa Maria Novella. Elle est fermée d’un côté par l’église et les cloitres de Santa Maria Novella et à l’opposé par les arcades renaissances de la longue loggia di San Paolo de l’ancien hôpital des Leopoldine. Dès le moyen-âge, elle fut le théâtre de nombreux tournois et autres fêtes.

Santa Maria Novella (ouvert du lundi au jeudi de 9h à 19h, le vendredi de 11h à 19h, le samedi de 9h à 17h30, le dimanche de 13h à 17h30) a été commencée en 1279 pour accueillir l'ordre des Dominicains, l'église fut achevée pour l'essentiel en 1360. La façade aux motifs géométriques de marbre blanc et vert date du milieu du 14e et est dû à Alberti : les proportions harmonieuses et les motifs classiques étaient très innovants pour l'époque.

L'intérieur est très vaste et mérite vraiment une visite ! On y trouve La Trinité (1428) de Masaccio qui est considérée comme la première peinture de la Renaissance, c'est l'une des premières œuvres à utiliser la perspective et la proportion. La nef centrale est dominée par un crucifix réalisé en 1290 par Giotto.

Dans la chapelle Strozzi di MAntova, des fresques racontent le jugement dernier, on y voit également un polyptique surmontant l'autel. La sacristie renferme un crucifix de Giotto. La chapelle Gondi abrite le crucifix de Brunelleschi.

Dans le chœur, un ensemble de fresques achevé dans les années 1480 de Guirlandaio représente Marie en noble Florentine contemporaine dont la richesse évoque celle de la Renaissance même.

La chapelle Strozzi est entièrement décorée de fresques de Lippi tandis que la chapelle Rucellai conserve une vierge à l'enfant en marbre de Pisano.

Le chiostro verde doit son nom aux fresques à dominante verte qui le décoréent, réalisées par Uccello. Ce cloitre dessert le Capollone degli Spagnoli avec des fresques du 14e. Le petit cloitre des morts s'ouvre à droite de la chapelle. Les sol et les murs ainsi que ceux de la petites galeries sont presque entièrement dallés de pierres funéraires. Le refectoire abrite le musée.

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La cappella Brancaci à Santa Maria del Carmine : ouvert de 10h à 17h sauf mardi

L'intérêt de l'église des Carmes de Florence, ravagée par un incendie au 18e s., réside dans la série de fresques dont sont ornés les murs de la chapelle Brancacci, située au fond du transept droit, l'une des rares parties de l'édifice à avoir été épargnées par le feu. Exécutées par trois artistes différents, elles illustrent la faute originelle et la vie de saint Pierre. Mais c'est surtout à Masaccio, que la petite chapelle doit sa célébrité.

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Le palazzo pitti et la capella Brancaci

Nous voici donc sur l'autre rive, à la découverte du palazzo Pitti et un peu plus loin de la chapelle Brancaci.

Palazzo Pitti

À l'étroit dans le Palazzo Vecchio, les Médicis jetèrent leur dévolu sur ce palais du 15e siècle appartenant aux Pitti, des banquiers en difficulté. Les maîtres de Florence agrandirent considérablement leur nouvelle résidence. Ce palais massif, imposant à la façade en pierre sommairement taillée, à l'allure de forteresse, abrite aujourd'hui six musées, dont les appartements royaux du 19e siècle, un musée d'art florentin des 19e et 20e siècles et un musée du costume toscan. À l'arrière, une cour, conçue par Bartolomeo Ammanati dans les années 1560, conduit du palais aux verdoyants jardins de Boboli.

Impossible de tout visiter, nous avons choisi la Galleria Palatina (ouvert de 8h15 à 18h50 sauf le lundi), le musée des sciences naturelles et une promenade dans les jardins Boboli. J'ai trouvé la Galerie palatine qui abrite une collection de peintures des 16e-18e s., très ennuyeuse à l'exception de quelques oeuvres de Raphaël et de Titien... Le musée des sciences naturelles était peu agréable par l'absence de climatisation en pleine canicule, les salles se succèdent et les animaux ont mal vieillis à la taxidermie. Le seul aspect positif était la partie consacrée à l'anatomie avec les corps en cire d'un grand réalisme mais c'est très particulier et je n'emmènerais pas des enfants voir cette partie... Enfin nous avons trouvé que les jardins n'étaient pas grandioses et manquaient vraiment d'arrosage...

Bref, pour les trois lieux, nous avons été déçus par la visite.

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Ponte vecchio

Plus ancien pont de la ville, il a remplacé le pont de pierre que les Romains avaient lancé légèrement en amont. Reconstruit en 1345 après diverses tentatives englouties par les crues du fleuve, le pont actuel s'est établi à l'endroit où l'Arno est le plus étroit. Seul pont préservé lors de la débâcle allemande de 1944, il faillit être emporté par les inondations de 1966. Ses arcades sont occupées par des artisans - bijoutiers, orfèvres. Elles remplacent depuis le 16e les boutiques de tanneurs, et les étals de bouchers, activités jugées peu décoratives par Ferdinant 1e. Au-dessus du pont, le Corridir Vasariano construit par Vasari relie le Ponte Vecchio au Palazzo Pitti. Il fait le lien entre les deux rives. Ce pont, symbole de Florence, d'une grande beauté est à découvrir de jour comme à la nuit tombée

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Palazzo Vecchio : ouvert de 9h à 23h, le jeudi de 9h à 14h

Construit de 1299 à 1315, c'est un édifice gothique sévère, sans ouverture au niveau inférieur et parcouru par un chemin de ronde à mâchicoulis d’où surgit la tour de 94 m. D'abord siège de la signoria, il devint au 16e s. la résidence de Côme Ier qui l'adapta aux besoins de la Cour. De cette époque datent les décorations de Vasari, qui y oeuvra comme architecte, peintre et décorateur. Lorsque Côme déménagea au palais Pitti, l'édifice devint le Palazzo Vecchio.

L’intérieur de style renaissance contraste avec l’extérieur par son faste et son raffinement. La cour fut décorée au siècle suivant par Vasari ; une fontaine occupe le centre copie d’une œuvre de Verocchio dont l’original est dans le palais.

La Salle de 500, de dimensions gigantesques, fut construite au 15e pour accueillir le grand conseil. Les murs et le plafond à caissons ont été décorés par Vasari. La salle conserve aussi un groupe sculpté par Michel Ange : le génie terrassant la force.

Attenant à cette salle, le superbe studiolo : les parois du cabinet de travail de François 1e de Medicis a été conçu par Vasari et plusieurs maniéristes florentins dont Bronzino. Y étaient exposées également plusieurs oeuvres de l'artistes contemporains Jan Fabre en réponse à la collection permanente. J'ai beaucoup aimé son travail qui utilise comme matériau des scarabées.

Torre di Arnolfo permet avec ses 215 marches d’atteindre le sommet de la tour d’où l’on a une magnifique perspective sur les toits et le duomo

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Piazza Della Signoria

C'était et c'est encore le centre politique de Florence, avec comme toile de fond le tableau formé par le Palazzo vecchio, la loggia della Signoria et, en coulisse, le palais des Offices. Son origine remonte au 13e s., lorsque les guelfes, victorieux des gibelins, firent abattre les maisons-tours que ces derniers avaient élevées au centre de la ville. Les nombreuses statues qui peuplent les abords du Palazzo vecchio. Vers le centre, la statue équestre de Cosme 1e et devant l'exposition temporaire de Jan Favre en clin d'oeil avec cet hommes chevauchant une tortue ! A l’angle du palazzo Vecchio, une fontaine de Neptune. Devant le palais, une copie du lion Marzocco de Donatello et une autre du David de Michel Ange.

La loggia della Signoria, édifié à la fin du 14e s., accueillait les membres du gouvernement florentin (la Signoria) lors des cérémonies officielles, puis il servit de corps de garde pour les « Lanzi », de Côme Ier.

Aujourd'hui, il abrite des statues antiques et Renaissance parmi lesquelles l'Enlèvement d'une Sabine (1583) et Hercule terrassant le centaure Nessus par Jean Bologne mais surtout, vers l'avant, l'extraordinaire Persée montrant la tête de Méduse, oeuvre exécutée par Benvenuto Cellini entre 1545 et 1553.

C'est une place vraiment magnifique à visiter de jour comme de nuit

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La Piazza della Signoria et les offices

Galleria degli Uffizi : ouvert de 8h15 à 18h50 sauf le lundi. Mieux vaut y aller à l'ouverture ou s'armer de patience. Nous y étions dans les premiers et n'avons pas attendus avec la firenze card.

La galerie des Offices est l'un des plus riches musées du monde. Ses collections permettent de suivre l'évolution de la peinture italienne, depuis les primitifs jusqu'aux artistes du 17e s. Érigé en 1560 par Vasari dans un style Renaissance tardif, ses deux galeries parallèles, réunies en fer à cheval, encadrent une place tout en longueur. Dessins et estampes sont exposés au 1e étage, peintures et sculptures au 2e. En 2006 ont commencé les travaux pour l'expansion du musée et la réalisation des Nuovi Uffizi. Je n'ai pas pris beaucoup de photos (on en trouve de très bonne qualité sur internet) préférant profiter des lieux...

Au 2e étage les oeuvres que j'ai trouvé les plus interessantes ont été celles des primitifs toscans avec Cimabue et Giotto ; la Renaissance avec la bataille de San Romano d’Uccello, Le triomphe de la chasteté de Piero della Francesca et la vierge à l'enfant de Lippi. Bien sûr gros coup de coeur pour la salle de Botticelli, vraiment magnifique. Les œuvres de Léonard de Vinci avec l’Annonciation et l’adoration des mages. On trouve aussi la Tribuna octogonale magnifiquement décoré. Puis l'Adoration des mages de Dürer et Adam et Eve de Lucas Cranach l’ancien. De l'autre côté de l'aile, on peut voir le tondo Doni de Michel Ange et une Ste famille, la Venus d’Urbino de Titien et des oeuvres de Véronèse et du Tintoret (par mon préféré...)

Ce musée est tellement grand et même en prenant notre temps, nous avons froler malheureusement l'overdose en visitant le 1e étage ! Les salles bleues accueillent des artistes étrangers : Vélasquez, El greco, Goya, Cranach, Brueghel, Rembrandt, Rubens… Les salles rouges sont consacrées aux maitres florentins : Tintoretto, Pontormo, Bronzino, Raphael, Parmigiano, Titien. Les salles jaunes sont dédiées à la peinture italienne du 17e avec les magnifiques Caravage.

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Museo Nazionale del Bargello : ouvert de 8h15 à 16h20, fermé le 2e et le 4e dimanche du mois, le 1e, 3e et 5e lundi du mois

L'austère palais du podestat (13e s.) est un bel exemple d'architecture médiévale, remarquable surtout par sa cour ornée d’un large portique à arcades et d’une loggia à laquelle conduit un escalier. La décoration fantaisiste est due aux blasons dont elle hérita des différents podestats qui habitèrent le palais. Il abrite un musée de la sculpture italienne de la Renaissance.

On peut y voir les marbres et les bronzes de Michel-Ange et l'exceptionnelle collection d'oeuvres de Donatello et le Marzocco lion de Florence. Si les sculptures exposées sont de qualité, la scénographie, elle, est très vieillotte et l'éclairage ne met absolument pas en valeur les oeuvres exposées.

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Le museo Dell’Opera del Duomo : ouvert de 9h à 19h

La visite de ce musée complète celle de la cathédrale, du campanile et du baptistère, car nombre de sculptures et objets provenant de ces monuments y sont rassemblés. Sont exposées des sculptures de Donatello et de Michel-Ange (Pietà), ainsi que les machines inventées par Brunelleschi pour la construction de son dôme.

Au rez-de-chaussée : la sala del Paradiso expose les originaux de la porte du paradis et de la porte Nord de Guilberti. De l’autre côté, la reconstruction de la façade originale de la cathédrale. Dans la salle 8 se trouve la Madeleine pénitente de Donatello, statue en bois qui la représente dans sa veste d’ermite tandis que la salle 10 accueille la pieta de Michel Ange

Au 1e étage : la galleria del Campanile est dédiée aux statues des prophètes et aux bas-reliefs en forme d’hexagones ou de losanges de Luca Della Robbia et Andrea Pisano qui ornaient le campanile du duomo. La galleria della cupola est dédiée à Brunescchi tandis que la salle 23 est dédiée aux choeurs de la cathédrale de Luca della Robbia et de Donatello.

Ce musée est très agréable, lumineux comprenant des beaux volumes et avec une scènographie très moderne où les oeuvres sont très bien mises en valeur

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-Le campanile : ouvert de 8h30 à 18h50

Le campanile de Giotto, élancé (82 m de hauteur), illustre l'originalité du gothique florentin avec l'importance donnée aux lignes horizontales ainsi que la décoration géométrique. Son revêtement en marbre clair et l’ouverture des baies qui va croissant vers le haut créent un effet de légèreté. Si Giotto dessina les plans et la décoration du campanile, ce sont Andrea Pisano puis Francesco Talenti qui achevèrent la construction entre 1349 et 1360.

-Le Battistero : ouvert de 8h15 à 10h15, de 11h15 à 18h30 ; le samedi de 8h15 à 18h30, le dimanche de 8h15 à 13h30

Cet édifice octogonal (11e s.) est revêtu de marbre blanc et sombre, très représentatif de l'art florentin. Les portes de bronze, sont ornées de panneaux magnifiquement sculptés. La porte Sud est la plus ancienne, sculptée par Andrea Pisano. La porte nord de Ghilberti a conservé les quadrilobes gothiques de Pisano pour une plus grande unité. Guilberti a atteint la maturité de son art sur la porte Est.

Avec ses 25 m de diamètre, ses marbres verts et blancs et son pavement décoré avec des motifs orientaux, l’intérieur est une merveille. Il révèle ses mosaïques romanes du 13e. Longtemps pris pour un temple romain en raison de ses motifs classiques, cet édifice du 11e siècle fut érigé alors que Florence entrait dans une ère de prospérité qui lui a donné, quelques siècles plus tard, les moyens d'élever le plus grand dôme au monde.

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-Le duomo de Santa Maria del Fiore : ouvert de 10h à 17h, le jeudi de 10h à 16h, le dimanche de 13h30 à16h45

La romane Ste-Reparata était devenue trop petite pour manifester la gloire de Florence : commencée en 1296 par Arnolfo di Cambio, poursuivie par Giotto, Pisano et Talenti, la cathédrale ne fut achevée qu'en 1436, après que Brunelleschi eut apporté, à partir de 1420, son génie pour résoudre l'insoluble problème de la coupole.

C’est depuis le flanc droit que la cathédrale révèle le mieux sa marqueterie de marbre polychrome. Le chevet possède 3 absides polygonales. Sur le flanc gauche, la porte de la Mandorla montre tympan orné d’une mosaïque par Guirlandaio.

L’intérieur, par sa nudité contraste avec l’extérieur. Seules 4 arcades de grande portée soutiennent les hautes voutes gothiques. Une mosaïque du 13e recouvre l’intérieur et des vitraux illuminent la façade et les nefs latérales. Sur l’un des bas-côtés gauche, on trouve deux fresques d’Uccello. Le chœur est immense et octogonal, il offre une vue sur l’ensemble de l’édifice.

La crypte (accès de la nef de la cathédrale) montre des fragments de pavement à mosaïque et la tombe de Bruneleschi. On y accède par un escalier qui dévoile les restes d’une basilique romane, démolie lors de la construction de l’actuelle cathédrale.

Le Duomo est la quatrième cathédrale du monde par la taille. Haut de près de 115 m et large de 42 m, le Duomo reste, près de six siècles après son achèvement en 1436, le plus grand dôme de maçonnerie au monde. La coupole de tuiles rouges de Filippo Brunelleschi est un tour de force architectural. L'œuvre est de toute beauté, avec ses huit contreforts, sa lanterne bordée d'or et ses quatre millions de briques. Une immense fresque du Jugement dernier, commencé par Vasari, recouvre la partie interne du dôme.

-Montée à la coupole : de 8h30 à 18h20, le samedi de 8h30 à 17h, fermé le dimanche

L'ascension des 463 marches, toujours plus étroites, est largement récompensée par une vue incroyable sur la ville. Tout commence dans le passage qui entoure la base inférieure du dôme où l’on peut admirer les fresques du Jugement dernier de Vasari et en baissant les yeux, on a une vue sur l'intérieur immense de la cathédrale, en particulier sur la géométrie de ses pavements de marbre. C'est alors que l’on comprend comment Brunelleschi a pu accomplir son miracle : la volée de marches suivante se trouve en réalité entre deux dômes concentriques. Un dôme était soutenu par l'autre pendant la construction. Au fur et à mesure de l'ascension, les deux coupoles se rapprochent, jusqu'à rejoindre une trappe qui s'ouvre sur un panorama, à 360°.

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Florence est l’une des plus belles villes d’Italie, concentrant 25 % des œuvres du patrimoine artistique du pays !

Le Duomo et le cœur médieval

Piazza del Duomo

Au cœur de la ville, le Duomo forme avec le campanile et le baptistère un extraordinaire ensemble de marbre blanc, vert et rose, témoignage du passage de l'art florentin du Moyen Âge à celui de la Renaissance.

Billet unique Grande Museo del Duomo (valable 24h, 15€) pour le campanile, le baptistère, la crypte de Santa Reparata, la coupole et le museo Dell’Opera del Duomo) : achat sur place sur internet www.ilgrandemuseodelduomo.it

La firenze card est valable pour cet ensemble

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Florence