LA COTE DE GALLIPOLI A TARANTO
 
C’est une succession quasi ininterrompue de plages de sables parfois étroite ponctuée par une tour de guet au pied de laquelle se love un port de pêche.
 
Nous sommes allés au parco naturale regionale du porto selvagio. Il y a un parking gratuit, puis on marche 10mns avant l'entrée. En empruntant un chemin de terre à travers la pinède, on atteint la baia di porto selvaggio.  Un petit train y emmene directement pour 2€. Nous avons voulu le faire à pied mais sous 43°, cela devient vite un enfer car certaines partie sont à l'ombre mais d'autres en plein soleil ! A la recherche d'une petite crique tranquille, nous avons dû rebrousser chemin car si on veut quitter le chemin principal, mieux vaut être très bien chaussé... On arrive finalement à la la baia di porto selvaggio. Le cadre est sympa mais la plage de sable est toute petite, il y a beaucoup de monde. Les gens s'étalent aussi sur les rochers et sur les hauteurs, à l'ombre des arbres. Nous sommes contents d'avoir vu ce parc mais en été, c'est vraiment surpeuplé. Petite baignade dans l'eau... glacée !!!
On peut aussi rallier les criques de la baia uluzzo, il faut parcourir encore 1.5km, gagner le parking du parc, suivre un sentier jusqu’à piana della lea et poursuivre encore quelques centaines de mètres.
 
Porto Cesareo : Elle se niche au pied d’une grosse tour carrée, à l’extrémité du lagon formé par la péninsule de Strea, refuge des hérons et animaux marins. Les iles encerclent une mer turquoise formant une sorte de petit lagon. Nous nous renseignons pour une sortie en mer mais il propose tout ce que l'on déteste : musique à fond. On décide donc d'aller plus loin...
 
Après torre lapillo, la magnifique punta grossa et punta prosciutto avec ses dunes et son sable blanc baignées d’eaux bleues. Pas mal de monde aussi mais la baignade est très agréable avec ses eaux chaudes
 
Dune di Campomarino : le littoral de la province de Tarente est modelé par un réseau de dunes. Cette partie de la côte peu fréquentée, sauvage même, est parfumée de genévrier et de romarin.
 
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GALLIPOLI
 
Cette vieille cité lovée sur une île reliée par un pont à la ville moderne, donne l’impression de flotter entre ciel et mer. Elle possède un plan de ville d’influence islamique : maisons bien protégées à l’extérieur et s’ouvrant sur des cours intérieures, rues sinueuses, voire labyrinthiques. En fin de journée, le corso roma ne désemplit pas.
 
PORTO : Le port est la 1e chose que l’on distingue en quittant la villa moderne pour gagner la citadelle par le pont. A droite s’étirent la longue digue du porto mercantile et ses navires de forts tonnages tandis qu’au sud le porto peschereccio est emblématique avec ses nuées d’embarcations colorées.
 
CENTRE HISTORIQUE: Il concentre la quasi-totalité des centres d’intérêt, dominée par la forteresse et une quinzaine d’églises. A la ville angevine évoquée par le château et les remparts s’ajoute la cité aragonaise aux constructions massives et austères telles que le palazzo Balsamo et la cité baroque du 18e comme le palazzo Romito orné de frises sinueuses et de balcons. Tous ces bâtiments se concentrent au nord de la via antonietta de pace, tandis qu’au sud se déroule le dédale du quartier de pêcheurs plus négligé. Ici et là des pêcheurs réparent leurs filets ou préparent leur prochaine sortie.
La chiesa delle purita est dressée face à la mer.
La cathédrale di Sant’Agata est un édifice du 17e avec une façade bien restaurée rappelant le baroque de Lecce où la pierre a été travaillée. L’absence de parvis nous oblige à nous tordre le cou pour la contempler. La partie dépouillée dans son registre inférieur contraste avec le baroque flamboyant de la partie supérieure.
En face de la cathédrale, l’antica faracia provenzano a conservé à l’intérieur son décor de 1814 avec ses vitrines ornées de pots en céramique.
Le riviere (anciens remparts) : une promenade le long des anciens remparts permet de faire le tour de la vieille ville en contemplant la mer et la ville moderne. La partie la plus prisée est le NO qui emprunte la riviera nazario saura surplombant la spiaggia della purita.
Dans le centre historique, en contrebas de la chiesa della purité, se trouve une petite plage.
 
Mais pour plus d’espace, il faut aller à la plage de baia verde à 3km au sud de la ville ou Punta della Suina
 
Le plus gros problème de Gallipoli est ses tarifs totalement exagérés. C'est l'endroit le plus cher des Pouilles au point qu'on a la désagréable sensation de se faire arnaquer... Finalement nous avions pû y passer seulement une journée et une nuit et choisir un autre lieu pour rayonner. Les prix sont comparables à St Trop' !!! C'est joli, certes, mais pas au point de se faire plumer...
 
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LA CÔTE DE LEUCA A GALLIPOLI
 
C’est la région qui offre le plus de belles plages principalement entre Leuca et torre S. Gionanni.
Pour profiter de sable bordé de dunes, nous sommes allés à la marina di Pescoluse : c’est la plus belle plage du coin, baignée d’une mer très bleue.
 
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NARDO
 
Contrairement à Gallatina, cette petite ville a sû nous séduire. Elle possède l’une des plus jolies places baroques des Pouilles, la piazza Salendra, belle place baroque avec balcons, portes et loggias richement travaillés. Il faut se perdre dans les ruelles et ses nombreux palais aux façades orangées, roses et jaunes.
Au centre la Guglia dell’immacolata concezione, une colonne de la vierge haute de 19m et comprenant 5 niveaux séparés par des corniches, surmontée de la flèche de l’immaculée conception.
Côté Est, les arcades blanches du palazzo di citta rococo (19e). On y voit aussi le palais du tribunal et ses colonnades ainsi que l’église du trifone du 18e. A côté la fontana del toro.
A côté la chiesa du san domenico arbore une façade en pierre. La cathédrale a été revisitée aux époques baroque et rococo.
A l’angle du duomo, le sedile di S. Gregorio (16e) abrite l’office du tourisme.
Le castello Acquaviva (15e-9e) est l’actuel siège de l’hôtel de ville. Il vaut le coup d’œil pour ses créneaux et tourelles en amande, ses fossés et terre-pleins reliés par des rampes et des escaliers donnèrent naissance à un petit jardin.
 

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GALATINA
 
Une balade dans les ruelles mène à la basilica santa catarina d’alessandria et ses fresques. Construite au 14e, cette basilique franciscaine offre une façade un peu nue si ce n’est le portail entouré de colonnettes avec un décor foisonnant d’entrelacs végétaux où se mêlent animaux et personnages. Pour coiffer le tout une rosace finement ciselées. L’intérieur est divisé en cinq nefs séparées les unes des autres par des parois d’arcs posés à même le sol. Le plus beau réside dans le fait que les murs sont presque entièrement couverts de fresques du 15e sur fond bleu. La visite s’effectue de gauche à droite et plusieurs thèmes sont abordés comme l’apocalypse (1e travée), la genèse (2e travée), le nouveau testament (3e) et la vie de ste catherine (presbytère). Le cloitre adjacent est tapissé des fresques du 18e.
Un peu déçus par la ville, la basilique est intéressante mais pas si exceptionnelle que cela (surtout quand on compare à celle de Toscane). Donc si c'était à refaire, nous ne ferions pas le déplacement.
De Leuca à Taranto
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